Première écho, premier rendez-vous avec votre bébé

le 09/05/2018 à 12h29 par  - Lecture en 3 min Ajouter à votre selection
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Cette première écho est votre première rencontre « visuelle » avec votre bébé. Grand moment d'émotion, elle sert entre autres à préciser la date de début de grossesse en fonction des mensurations de votre bébé.

Première écho, les détails

En France, lors d'une grossesse normale, trois échographies sont programmées. Elles sont recommandées, mais non obligatoires, et prises en charge par l'assurance maladie. Sans danger pour vous et votre futur bébé, ces examens peuvent être répétés au cours de certaines grossesses pathologiques ou à risques.

Première écho, les détails

  • La première échographie, dite de « morphologie embryonnaire », est réalisée entre la 11e et la 13e semaine d'aménorrhée (décompte à partir du 1er jour des dernières règles), soit la 9 e et 11 e semaine de grosssese.
  • Elle dure moins de trente minutes.
  • Elle est parfois précédée d'une avant-première échographie pour rassurer sur un risque de fausse couche ou de grossesse extra-utérine.

A quoi sert-elle ?

  • En premier lieu à confirmer votre grossesse, la date de son début et donc, sans doute, celle de votre accouchement. Le praticien confirmera l’âge exact du fœtus, à trois ou cinq jours près.
  • Cet examen permet aussi de vérifier que votre grossesse évolue normalement, la vitalité du cœur de votre futur bébé et de mesurer la longueur du col utérin.
  • Certaines malformations graves peuvent être mises en évidence. A ce stade, la mesure de l'épaisseur de la nuque permet de dépister une éventuelle trisomie 21, « même si le risque zéro de mauvais diagnostic n'existe pas », souligne le Dr Ghada Hatem, gynécologue-obstétricienne. En cas d'anomalie, une interruption volontaire pourra être envisagée.
  • C'est aussi à cette occasion que le praticien vous annoncera peut-être que vous n'attendez pas un bébé, mais deux bébé ou... plus !

Les examens pouvant être associés

  • Votre utérus étant encore de petite taille, cette première échographie est souvent complétée par une échographie endovaginale, effectuée à l'aide d'une sonde spéciale introduite dans le vagin. Cet examen permet de s'assurer de la fermeture du col de l'utérus et d'étudier la morphologie de l'embryon de façon plus précise car la sonde n'est séparée de l'utérus que par l'épaisseur du vagin.
  • Si le praticien suspecte une anomalie chromosomique, il prescrira une amniocentèse, réalisable en général dès la 14e semaine de grossesse. Pour cet examen, on prélève, sous contrôle échographique, par une piqûre à travers la paroi abdominale, 10 à 20 cm cubes de liquide amniotique. Les cellules du fœtus, contenues dans ce liquide, seront cultivées pour connaître le nombre et la qualité des chromosomes du futur bébé. Les résultats sont connus environ quinze jours plus tard.
  • Réalisable dès la 11e semaine,la biopsie du trophoblaste (le futur placenta)donne les mêmes renseignements que l'amniocentèse. Le prélèvement est fait au niveau du placenta, toujours sous contrôle échographique, et à l'aide d'une aiguille à travers l'abdomen ou par une canule introduite dans le vagin. Cet examen comporte un plus grand risque de fausse couche (environ 5 % contre 0,5 à 1 % pour l'amniocentèse), cela justifie que les médecins préfèrent souvent attendre un peu et réaliser une amniocentèse. « Le résultat sera de toute façon obtenu avant que la maman ressente les mouvements actifs du bébé, ce qui est l'objectif recherché. En revanche, la biopsie du trophoblaste est pratiquée en cas de risque d'anomalies élevé et récurrent (maladie familiale, etc.) », précise le Dr Ghada Hatem.
  • Marie Auffret-Pericone avec le Dr Ghada Hatem, gynécologue-obstétricienne à l'hôpital Bégin de Saint-Mandé.

    © Enfant Magazine

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